Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CLOSE THE WORLD - OPEN THE NEXT

14 février 2008

je suis vivant

hé oui, le wifi est pas répandu partout... je vous raconte mon périple espagnol et portugais très bientot. en attendant je reprends un verre de vin et vous dis rien car c'est dangereux de parler la bouche pleine de vin.

Publicité
Publicité
7 février 2008

moi? je déchante / NIORT - LE CAMJI

après une nuit de merde, vient le réveil de merde. impossible de mettre le chauffage en marche, pourtant c'était pas dur. j'ai passé la nuit à cailler sévère, et donc à pas dormir. je me réchauffe en prenant une douche, puis je reprend des forces (un peu) avec le petit dèj'. on s'attarde pas, l'humeur est fidèle au temps: brumeuse. impossible de voir la corrèze serpenter la vallée sur laquelle est batie tulle, ou bien de sentir poindre la bonne humeur dans le van. allez zou, on part pour niort. c'est quasiment que de la nationale à partir de limoges, et donc plutôt (insère un adjectif négatif de ton choix). mais le temps se dégage, et quand on arrive à niort, c'est ciel bleu! ce qui fait que niort peu nous offrir un peu du calme qui la caractérise: toute cette ville est de constructions assez claires, et quand il fait beau, c'est très lumineux, blanc. donc apaisant.
je retrouve avec plaisir le camji, salle invisible de l'exterieur: c'est en fait en sous sol d'une cour intérieure vraiment chouette, avec un jardin, une fontaine... THE endroit où chiller par 25°.
on a pas mal de temps devant nous, donc le rythme est détendu. une fois mes trucs terminés, je vais faire un tour dans niort: je voulais trouver un magazine de déco pour m'aider dans ce qui devrait me prendre du temps quand je serais rentré, l'aménagement de mon chez-moi. mais il semblerait que la presse déco ne se soit pas remise de l'apparition voilà quelques temps d'un réel fléau des temps modernes: la grosse de la 6. je feuillette donc 2-3 journaux, et je me casse. on n'est jamais mieux servis que par soit-même, je laisserais donc libre cours à mon imagination débordante (qui a fait hum-hum?).
retour à la salle, on prend un apéro détendu avec l'équipe autour de verres de pineau, blancs et rouges. puis direction le resto. ce soir, c'est calamars pour tout le monde. sauf moi: je suis végétarien avec jake et on hérite de pates aux aubergines, plutôt bonnes. je discute avec max de la logique de nos langues respectives, et nos manières d'apprivoiser celle de l'autre, autour de verres de vin.
retour à la salle, je mets mon stand en place alors que les portes s'ouvrent. pas mal de monde, même si y aurait pu en avoir plus. les groupes de premières partie font leur taf, en balançant du gros son qui tache au public. puis les lords: échaudés par leur prestations d'hier, ils ont l'air de se dire qu'une fois ça suffit. y a la patate des bons jours, et le concert passe comme une lettre à la poste. pas de reprise de you're gonna miss me, mais bon, pas tous les jours non plus, hein? en cumulant les bières et la fatigue d'hier, je me retrouve vite trop raide, et l'envie de pioncer me portera à l'hotel, où je dormirais comme une tombe dans les 30 secondes qui suivent mon entrée dans la chambre. pyjama? à quoi ça sert?

6 février 2008

going down again / TULLE - des lendemains qui chantent

après un réveil forcément plus facile que celui de la veille, on plie bagage, on s'arrête au auchan pour se ravitailler en yop, et on attaque la descente vers tulle. et j'ai pas encore eu le temps de faire recharger mon mp3: ça va être du coup encore plus nul.mais ça passe relativement assez vite. il s'est pas passé grand chose d'intéressant aujourd'hui, tout m'a semblé insignifiant. je suis parti me coucher avec 5 verres de coca light dans le sang, j'en avais bien besoin. je suis tombé comme une merde, encore.
heureusement demain on remonte.

5 février 2008

au revoir gay paris / OFF à paris

putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête, putain ma tête.
trop de mal à sortir du lit ce matin. je ne parle même pas de la personne qui partage ma chambre, c'est lui qui a décroché le pompom. j'arrive quand même à me trainer jusqu'au petit dèj, histoire d'avaler un café et un croissant. bon gré, mal gré, tout le monde est prêt à l'heure. certains vont bouffer au resto mexicain à coté de l'hotel. moi je passe: même si les chilis et autres fajitas ont l'air de défoncer sévère, je trouve qu'il est encore trop tôt pour que j'avale un truc pareil. je commande plutôt ce qui sera mon premier choix judicieux de la journée:un perrier.
puis je me barre avec shawn, max et johnny vers le club. on retourne au café charbon, pour voir que même si les serveuses sont pas les mêmes que la veille, elles sont toutes aussi classes! bon, maintenant j'ai la dalle et je me laisse tenter par un curry de poulet et un quart de bordeaux. un peu plus tard, la serveuse m'apporte avec un sourire ce qui se révèlera être, une fois englouti, mon deuxième choix judicieux de la journée. en digérant, je me dit que je pourrais passer des heures dans ce café, et que c'est décidé, j'irais à chaque fois que je serais à paris et que j'en aurais le temps.
bon un passage nul dans la journée: le remballage. je fais ma part sans trop réfléchir, et une fois tout chargé, on se dirige vers St-michel. michael en tête, les gars veulent voir notre-dame. pour moi ce n'est qu'un quartier à kebab, donc j'erre et j'écoute de la zique en attendant que ça passe. bizarrement (ou pas?) je retrouve le groupe qui sait pas non plus trop quoi faire.
l'heure arrive, on se casse en banlieue sud chercher des CD et vinyls pour le reste de la tournée. une fois le stock récupéré, on se dirige vers orléans jean-luc de jostone qui nous héberge pour la nuit. arrivés, on se chope des pizzas, du pif et on déballe des souvenirs/anecdotes en réduisant ce qu'on a acheté à l'état de miettes et gouttes. on va digérer en mattant un DVD sur la vie d'un personnage qui sera assurément la découverte de votre serviteur, personne inculte devant l'éternel. ça s'appelle donc "you're gonna miss me", et ça raconte la vie de roky erickson, chanteur de 13th floor elevator. les lords en raffolent, et je comprends: son destin tragique (taule,internement,electrochocs) et poignant lui a valu de composer des chansons incroyables (dont l'eponyme "you're gonna miss me" que les lords reprennent pour mon plus grand plaisir, et que j'ai décrété être ma chanson pour la tournée).
pile vers la fin, le vin a fait son effet et mes paupières s'allourdissent: je vais me pieuter. et ça tarde pas.

roky_coverrokyerickson_2

5 février 2008

gay paris, here we come / PARIS - LE NOUVEAU CASINO

après un bon petit déj', on prend le départ pour la capitale. j'ai tellement hâte d'y être! pour une fois, j'ai pas oublié de recharger mon balladeur, la partie du voyage où je ne conduis pas se passe assez bien.
après le déchargement, on se prend un coup au café charbon, juste à coté du nouveau cas'. vraiment un endroit cool, super déco, serveuses mimi... paris résumé en un bar.
le show est super tôt, comme à chaque fois à paris, on s'envoie donc le diner à l'heure des poules.
ouverture des portes, le public rentre, et mad river entame son set. les deux groupes s'étaient déjà croisés l'an dernier au paris-paris.
puis les lords envahissent la scène. les gens sont vraiment enthousiastes: il faut dire que leur dernier passage à paris (la maroquinerie) était vraiment ouf. et une fois de plus, c'est dans la poche: je ne sais plus où donner de la tête au merch.
on laisse le matos au club et on se dirige vers la féline, LE bar R'n'R de paris pour une fin de soirée plutôt chargée ethyliquement. heureusement demain c'est OFF.

Publicité
Publicité
3 février 2008

are you X? / le fuzz'yon - LA ROCHE / YON

le sommeil a vraiment un effet sur moi, je me sens à l'inverse opposé d'hier matin. je me dirige vers le petit déj'. des gens mangent du saumon à 8h... merde. moi je me contente de la bonne vieille formule café croissant. tout le monde est là, on se trace pour 5heures de route à travers la bretagne. vraiment des paysages super beaux dans ce coin là.
on arrive en avance à la roche, et on en profite pour décahrger et s'avancer sur le planning de la soirée.
après ça, on part en ville avec quelques uns des gars. sur ce qui doit être une des places principales, une bande d'enfants (enfin des ados quoi) nous aperçoit, et s'approche de nous. une des gamines est en chaussettes. dans la rue. je deviens vieux.
en tous cas, ils hallucinent sévère sans que nous sachions vraiment pourquoi. ils veulent nous prendre au photo, avec un polaroïd, ce que je trouve vraiment classe. au bout, d'un moment, une des filles se souvient de ses cours d'anglais, et demande si on est X (ce vieux groupe de LA). on est un peu gênés, mais en même temps on trouve ça cool: des gamins si jeunes tellement à fond, ça fait toujours plaisir. on s'esquive en leur laissant un phone et la promesse de places sur la guest.
blah blah blah
le groupe de première partie ce soir, c'est sukoï fever d'orleans. je les avait déjà croisé avec elektrocution: des gars vraiment cools et un bon groupe soul/garage/R'n'R, ça me fait plaisir de les voir.
sur scène, c'est en place, ça envoie, sam le chanteur est comme d'hab, possédé par je sais pas quoi. il arbore un collier de fleurs à la tahiti et se roule par terre. j'en profite pour acheter leur nouvel album.
puis les lords:même set-list, mais enrichi d'une surprise pour moi. en effet, les gars reprennent "you're gonna miss me" de 13th floor elevators pour mon plus grand plaisir; j'en profite pour aller au premier rang et chanter les bribes de paoles que je connais. pour fêter ça, je me sers une gorgée de jim beam, acheté un peu plus tôt dans l'après-midi.
fin du concert, les gens se précipitent sur le merch, une fois encore, je ne sais plus où donner de la tête.
les gens partent, jim reste. demain, c'est paris le nouveau casino, et rien que d'y penser, je m'endors le sourire aux lèvres.

2 février 2008

we're going down /la carène - BREST

bon déjà, j'ai passé une nuit de merde. genre 3 heures de sommeil. NAAAAZE. mais oui, mais bon, faut faire avec. la route (8h, t'as suivi, pas vrai?) est vraiment pénible, on passe par rouen, un pincement de coeur. mètres, centaines de mètres, kilomètres. putain ça passe pas vite. je prends le volant arrivés au mont-St michel (la fameuse aire en tous cas) après manger. erreur, j'ai envie de pioncer. mais bon encore une fois, faut faire avec. après tout, c'est comme tout: au bout d'un moment,ça passe. on arrive finalement à brest, et découvrons cette nouvelle salle qu'est la carène. batisse incroyable, on voit qu'un architecte est passé par là!
les trucs habituels se font (ah oui, tu sais peut-être pas: on sort du van , on pille le plateau de fromage, on boit du vin, et on décharge).
apparemment, le concert s'est bien pré-vendu, on devrait avoir du monde ce soir. et c'est le cas: la salle est pleine. le groupe de première partie (lost disciples) chauffe très bien la salle comme il se doit. puis les gars font leur trucs: une panne de transfo quelconque coupe le jus au bout de 3 morceaux, mais ils mènent le concert à terme et remportent tous les suffrages: tellement de monde au merch et si peu de bouffe dans mon estomac, je fais presque un malaise. en effet, tous les bretons sur-bourrés m'apparaissent dérrière un bon gros voile blanc. je préfère garder ce souvenir comme si c'étais un mirage.
remballou, puis dodo dans un hotel de marins appelé les gens de la mer. je m'endors en matant carrie se prendre un seau de sang de porc sur le race et buter tout le monde. de palma maitrise sévère. amen. et je tombe.
à demain.

1 février 2008

allez, on y va! BEAUVAIS - L'OUVRE-BOITE

bon, si t'as suivi, j'avais déjà préparé mon sac. donc après la nuit super longue que je viens de passer (3h30) et la gueule dans le Q que je me tape à l'heure supposée du réveil, ça aurait du être relax. sauf que mon super cerveau me fait encore faux bond, et je m'aperçois que j'ai encore plein de trucs à faire et à mettre dans mon sac. bon, après une bonne suée, me voilà dans le train vers beauvais. avec une heure trente d'attente dans un bled qui s'appelle abancourt. super.
arrivé à abancourt, j'en reviens pas: juste un troquet, et pas de mobylette. rien de rien d'autre à l'horizon. bon, alors dans le desespoir, je fais comme tout le monde doit faire: je vais au café. je rentre, et la première personne que je vois, c'est kiki, le caniche abricot anorexique chargé de l'accueil. puis la patronne. sentant bien que je vais m'éclater, je fais ce que tout le monde doit faire ici: je commande un demi. que je bois en regardant la galerie de personnage tous mieux les uns que les autres entrer un à un dans le rade. c'est carrément groland.
donc je reprends un demi.
arrive enfin l'heure du train. ouf.
bon, me voilà à beauvais. les gars sont au RV, bien reposés. on arrive très rapidement à l'ouvre-boite. un léger encas, et on décharge le matos. moi je déballe le merch pour faire l'inventaire. certains nouveaux t-shirts déboitent plutot pas mal! faudra que je pense à m'en mettre de coté...
balance,resto,bla bla bla...
l'heure du concert est arrivée. une centaine de personnes a fait le déplacement, ça fait clairsemé  et c'est dommage vu l'affiche: car en première partie, y ENON, que je suis trop content de revoir. ils jouent en premier, bizarre, étant donné qu'ils sont bien plus connus que le groupe qui les suit sur l'affiche, dont je ne retiendrais rien, à part le fait que c'était pénible et relativement hors-propos.
les lords prennent la scène, et donne le coup d'envoi de la tournée: pas de doute, les gars sont bels et biens en forme! les nouveaux titres se mêlent aux anciens, cyclone treminant de manière toujours aussi tonitruante leur set. tout le monde est de bonne humeur après le show, on "nettoie" le frigo, perso je partage le restant de rouge au goulot avec johnny, et on se rentre à l'hotel pour une qui sera courte: demain c'est 8 heures de van vers brest. youpi.
à abancourt, j'avais décidé d'évaluer ma chance avec un morpion, histoire d'essayer de deviner un signe divinatoire dans le résultat:

morback

30 janvier 2008

je plie bagages

entre deux coups de balais, un coup de tondeuse, j'ai quand même trouvé le temps de faire mon sac. au menu, caleçons, chaussettes, quelques t-shirts bien choisis: j'ai pas mal hésité avant de prendre celui du 113, mais me disant que ça ferait bien chier quelques papys du rock, je me suis finalement dit que ça valait le coup. comme disent les vieux, "y a plus de saisons,hein!", donc j'ai pris de tout et n'importe quoi: je pense qu'il neigera pas à lisbonne et qu'on bronzera pas à berlin.
j'ai chargé mon appareil photo, revérifié 2 fois mon sac: cool, j'ai ce qu'il faut.
comme disait john denver:" all my bags are packed, I'm ready to go..."
tu m'étonnes que je suis ready.
j'ai assez de tout? ta gueule et casse-toi sans te retourner.
bagages

29 janvier 2008

les retrouvailles

Ok, je devais partir aujourd'hui avec les gars (lords of altamont pour ceux qui n'avaient pas suivi), mais ayant une possiblité de ne pas torcher tout ce qu'il me reste à faire avant de partir (et là, j'aurais forcément oublié des trucs, classique), je rejoindrais les gars à beauvais directement. on s'est quand même donné RV chez mes parents afin qu'ils puissent récupérer la partie du matos dont j'ai la charge. après une repas frugal, j'attends un peu, et peu après leur coup de fil, les voilà qui arrivent enfin. putain, ça fait un an qu'on s'est pas vus, j'en ai des crampes dans le bide d'impatience! dès que la porte s'ouvre, les sourires sont de chaque cotés, le mien me faisant un bien incroyable! les accolades sont de rigueur, et même plutôt 2 fois qu'une! le bonheur est vraiment pas feint du tout ici. je fais connaissance avec michael davis (ex-MC5) qui remplace spencer, ce dernier ayant choisi de quitter le groupe il y a quelques mois, et beepee, qui sera le tour-manager. le courant passe direct, c'est bon signe. on s'attelle a charger le matos dans notre camion jaune (hé oui), un peu de tetris et quelques souvenirs plus tard et c'est fait. tous droits sortis de l'avion, les gars ont faim, et je leur propose d'aller sur rouen choper un truc, ce qu'on fait. max part avec moi dans ma voiture, on s'échange les news. arrivés à rouen et les véhicules garés, on se met en quête d'un endroit où chacun pourra manger à sa guise, et on se met vite d'accord sur un endroit réputé dans toute la ville pour son haut-niveau de gastronomie:FLUNCH.
les mecs bouffent, moi je sirote une kro. shawn s'étonne d'avoir jamais mis les pieds dans un flunch avant: t'inquiètes mon pote, c'est pas la dernière, hé hé hé!
l'estomac plein, les gars retournent au camion, et partent vers orléans où ils resteront jusqu'à la date du premier concert, à l'ouvre-boite de beauvais.
une heure ensemble, et c'est comme si on s'était jamais quittés.
ça sent bon tout ça, ça sent bon...
(à suivre...)

Publicité
Publicité
CLOSE THE WORLD - OPEN THE NEXT
Publicité
Publicité